Au total, plus d’un million de personnes de 193 pays sont attendues.
"Environ 80% des quelque 450.000 inscrits étaient déjà dans des villes d’Espagne pour les journées des diocèses et vont arriver dans la capitale entre aujourd’hui et demain" (mardi), a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’organisation.
Maria Mendez, 37 ans est de ceux là. Elle arrive à l’aéroport de Barajas (nord-est de Madrid) avec un groupe de 50 jeunes de République dominicaine, en provenance de Barcelone où ils ont assisté dimanche à une messe géante.
"On est fatigué mais très enthousiastes à l’idée de voir le pape", a-t-elle résumé.
Autour d’eux, des points d’information et des dizaines de volontaires, reconnaissables à leur chemise verte estampillées JMJ, sont là pour accueillir les groupes souvent encadrés par des nones ou des prêtres, agitant des drapeaux de leur pays.
"Pour moi, c’est la première fois", s’enthousiame Daniela, une étudiante italienne de 21 ans. Elle est venue, comme de nombreux autres "pour rencontrer des gens de tant de nationalités avec un point commun, Jésus".
Les Italiens sont les plus nombreux inscrits (80.000), suivis des Français (50.000) sur les quelque 300.000 européens. 88.000 viennent d’Amérique du Nord et du Sud, 20.500 d’Asie, 9.500 d’Afrique et 1.300 d’Océanie.
L’Espagne, bastion traditionnel de l’Eglise catholique marqué par une forte sécularisation, accueille pour la deuxième fois ce grand rassemblement catholique, après les JMJ de 1989 à Saint-Jacques de Compostelle.
Le pape arrivera jeudi pour sa deuxième visite dans le pays en moins d’un an, après celle à Barcelone en novembre.
Le coût de 50,5 millions d’euros des JMJ, bien qu’inférieur à celles de Sydney en 2008, ont suscité de vives critiques au moment où l’Espagne est au coeur d’une nouvelle tourmente financière.
Les "indignés", mouvement né à la mi-mai du ras-le-bol de la crise, et une centaine d’organisations pro-laïcité ont déjà prévu de manifester.