Il s’agit du secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno, du ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie Yasutoshi Nishimura, du ministre des Affaires intérieures Junji Suzuki et du ministre de l’Agriculture Ichiro Miyashita.
Cinq vice-ministres et un vice-ministre parlementaire ont également renoncé à leurs postes au sein du gouvernement de Kishida, qui a vu sa cote de popularité chuter à son plus bas niveau depuis son entrée en fonction en octobre 2021.
Les procureurs de Tokyo enquêtent sur une possible violation de la loi sur le contrôle des fonds politiques après que des centaines de millions de yens auraient été collectés par la faction de l’ancien premier ministre Shinzo Abe, assassiné en 2022, via des collectes de fonds, mais n’auraient pas été signalés dans les déclarations de financement politique de 2018 à 2022, a rapporté Kyodo News.
Selon des médias japonais, Fumio Kishida, qui avait annoncé mercredi vouloir procéder « rapidement » à de nouvelles nominations, a remplacé les quatre ministres ayant démissionné. Ainsi, le secrétaire en chef du Cabinet, Hirokazu Matsuno devrait être remplacé par l’ancien ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi, tandis que l’ancien ministre de la Justice Ken Saito a été nommé ministre de l’Economie.
Tetsushi Sakamoto, ancien ministre en charge de la revitalisation régionale, a été nommé ministre de l’Agriculture, tandis que Takeaki Matsumoto a été réintégré au poste de ministre de l’Intérieur, qu’il avait perdu lors du dernier remaniement ministériel.
Fumio Kishida avait opéré, mi-septembre, un vaste remaniement ministériel qui a concerné notamment les porte-feuilles des Affaires étrangères et de la Défense.
Ce deuxième remaniement ministériel opéré par M. Kishida depuis l’an dernier s’est traduit par des changements pour 13 des 19 ministres, 11 d’entre eux faisant partie du gouvernement pour la première fois.