Parallèlement, 50.000 armes jusqu’ici non déclarées ont été enregistrées dans le système d’information sur les armes (SIA) permettant la régularisation de leurs propriétaires, indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Près de 200.000 armes sont ainsi sorties de la clandestinité au cours de cette période. En complément, près de 4 millions de munitions et projectiles ont également été collectés dans le cadre de cette opération qui visait, notamment, à prévenir les violences intra-familiales, les accidents domestiques et les vols d’armes.
La simplicité de la procédure d’abandon assortie d’une garantie d’absence de poursuites administratives ou judiciaires pour détention illégale d’armes, la proximité des points d’accueil – plus de 300 sites – et l’accompagnement apporté aux usagers par les services de l’État et leurs partenaires ont constitué des facteurs clefs de ce succès, d’après le ministère l’Intérieur.
Au premier trimestre 2023, une simplification de la procédure d’abandon d’armes à l’État sera expérimentée dans cinq départements, annonce l’Intérieur. L’opération se poursuit à Paris et dans sa région jusqu’à mardi.
L’abandon des armes non déclarées reste possible toute l’année et leur enregistrement dans le SIA est obligatoire, conclut le communiqué.