Ce décret « ouvre les crédits applicables aux services votés pour poursuivre l’exécution des services publics en reconduisant ceux ouverts en loi de finances initiale pour l’année 2024 par le Parlement », précise le document.
En attendant l’adoption d’un budget pour 2025, l’Exécutif français a ainsi reconduit au 1er janvier les autorisations d’engagement ouvertes par la Loi de finances initiale de cette année.
Dans la présentation de son projet de budget pour 2025, le précédent gouvernement de Michel Barnier avait indiqué que cela correspondait à des dépenses de l’État de 492,9 milliards d’euros, légèrement supérieures à celles de 2024. Toutefois, des mesures d’économies avaient été envisagées pour réduire le déficit public.
L’examen du projet de loi de finances, interrompu par la censure du gouvernement Barnier après son recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer son texte sans vote, devrait reprendre en début d’année. En attendant, une « loi spéciale » a été promulguée fin décembre pour permettre à l’État de continuer à lever l’impôt et de pouvoir faire des emprunts sur les marchés.
Le nouveau premier ministre François Bayrou avait dit espérer l’adoption d’un budget « à la mi-février » précisant qu’il repartirait de « la copie qui a été votée » au Parlement avant la censure du gouvernement Barnier.