France : L’Insee confirme une croissance nulle au 2e trimestre

L’économie française a stagné pour le troisième trimestre consécutif sur la période avril-juin, selon les résultats définitifs des comptes nationaux trimestriels publiés vendredi par l’Insee.

L’institut a confirmé une croissance de 0,0% du produit intérieur brut sur le deuxième trimestre 2012, analogue à celle des deux trimestres précédents.

L’acquis de croissance pour 2012, à savoir la performance de l’économie française sur l’ensemble de l’année si l’évolution du PIB restait nulle sur les six derniers mois, a de même été confirmé à +0,2%, niveau inchangé par rapport à fin mars.

La contribution de la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du deuxième trimestre est également confirmée à +0,1 point de même que celle de la variation des stocks à +0,3 point alors que la contribution du commerce extérieur a été révisée en très légère hausse (-0,4 point au lieu de -0,5 en première estimation).

L’investissement des entreprises non financières, qui avait chuté en début d’année, s’est redressé à +0,6% (contre +07% annoncé précédemment), de même que celui des administrations publiques à +0,9%.

L’Insee fait état par ailleurs d’une hausse de 0,4% du pouvoir d’achat des ménages au deuxième trimestre, alors qu’il avait stagné au premier trimestre (contre une précédente estimation de -0,1% pour le T1) et restait sur des reculs de 0,2% et 0,3% pour les deux derniers trimestres de 2011.

Leur revenu disponible a progressé de 0,5% (après +0,6% au premier trimestre) grâce à des prestations sociales qui restent dynamiques (+0,9%, inchangé), alors que la croissance des revenus salariaux s’est ralentie (+0,4% après +0,7%).

La consommation des ménages est restée stable en valeur après une hausse de 0,8% au premier trimestre, ce qui fait que leur taux d’épargne a progressé d’un trimestre sur l’autre de 0,4 point, à 16,4%, enregistrant sa première hausse depuis un an.

Du côté des entreprises, le taux de marge s’est légèrement redressé à 16,4% (+0,4 point) grâce essentiellement à un bond de 0,8% de leur valeur ajoutée à la faveur d’un recul du prix des consommations intermédiaires.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite