L’institut a confirmé une croissance de 0,0% du produit intérieur brut sur le deuxième trimestre 2012, analogue à celle des deux trimestres précédents.
L’acquis de croissance pour 2012, à savoir la performance de l’économie française sur l’ensemble de l’année si l’évolution du PIB restait nulle sur les six derniers mois, a de même été confirmé à +0,2%, niveau inchangé par rapport à fin mars.
La contribution de la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du deuxième trimestre est également confirmée à +0,1 point de même que celle de la variation des stocks à +0,3 point alors que la contribution du commerce extérieur a été révisée en très légère hausse (-0,4 point au lieu de -0,5 en première estimation).
L’investissement des entreprises non financières, qui avait chuté en début d’année, s’est redressé à +0,6% (contre +07% annoncé précédemment), de même que celui des administrations publiques à +0,9%.
L’Insee fait état par ailleurs d’une hausse de 0,4% du pouvoir d’achat des ménages au deuxième trimestre, alors qu’il avait stagné au premier trimestre (contre une précédente estimation de -0,1% pour le T1) et restait sur des reculs de 0,2% et 0,3% pour les deux derniers trimestres de 2011.
Leur revenu disponible a progressé de 0,5% (après +0,6% au premier trimestre) grâce à des prestations sociales qui restent dynamiques (+0,9%, inchangé), alors que la croissance des revenus salariaux s’est ralentie (+0,4% après +0,7%).
La consommation des ménages est restée stable en valeur après une hausse de 0,8% au premier trimestre, ce qui fait que leur taux d’épargne a progressé d’un trimestre sur l’autre de 0,4 point, à 16,4%, enregistrant sa première hausse depuis un an.
Du côté des entreprises, le taux de marge s’est légèrement redressé à 16,4% (+0,4 point) grâce essentiellement à un bond de 0,8% de leur valeur ajoutée à la faveur d’un recul du prix des consommations intermédiaires.