Alors que le dépouillement des bulletins de vote se poursuit encore dans plusieurs Etats américains, Donald Trump mène la course aux grands électeurs, avec 210 contre 112 pour sa rivale démocrate, Kamala Harris, selon les résultats partiels.
Un minimum de 270 des 538 grands électeurs, également appelés collèges électoraux, est requis pour qu’un candidat remporte la victoire au scrutin présidentiel.
À présent, Donald Trump s’est adjugé plusieurs Etats du sud et du sud-est, bastions traditionnels du parti républicain, dont le Texas, la Louisiane, l’Alabama et le Tennessee, mais également la Floride, avec ses 30 grands électeurs.
Sa rivale démocrate s’est imposée dans une poignée d’Etats du nord-est, notamment à New York, et dans le Maryland, le Massachusetts et le New Jersey.
Dans les sept Swing states (Etats pivots) que sont l’Arizona, la Caroline du nord, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie et le Wisconsin, qui déterminent l’issue de l’élection, le dépouillement des votes continue.
Cependant, selon les estimations de l’agence AP, référence dans la proclamation des résultats de l’élection présidentielle américaine, Trump devance sa rivale en Caroline du nord, dont le décompte partiel des bulletins de vote le donnent favori à 52,2% contre 46,7% des votes. En Géorgie, il mène aussi à 51,9% contre 47,4% des voix, dont 82% ont été comptés.
Dans le Michigan, au Midwest, comme en Virginie sur la côte est, Kamala Harris est légèrement en tête, avec une différence de moins de 1% sur l’ancien président républicain, toujours selon la même source.
Certains Etats de la côte ouest n’ont pas encore fermé leurs bureaux de vote. Ce décalage entre les deux côtes, étalées sur six fuseaux horaires, ainsi que les différentes en termes de lois gouvernant le décompte des votes, conditionne l’annonce des résultats définitifs.
En 2020, la Californie, réputée pour son mode de dépouillement peu hâtif, n’a communiqué ses résultats qu’une semaine après le jour du scrutin.