Sur les 190 mille tonnes collectées, 120 deviennent des bases lubrifiantes pour fabriquer davantage de pétrole à mettre sur le marché, a-t-il précisé.
Selon le président du consortium, cette technique permet d’éviter annuellement le rejet dans l’atmosphère de 64 mille tonnes de CO2, une moindre exploitation des sols de 77 % et une limitation de 84% des émissions toxiques cancérigènes.
Elle économise, en outre, environ 130 millions d’euros sur la facture pétrolière grâce aux importations de pétrole brut évitées, a-t-il ajouté, relevant, par ailleurs, que 1.216 emplois directs et connexes sont créés dans ce cadre.
« Une fois que le pétrole arrive dans nos raffineries, nous effectuons un contrôle qualité très poussé pour nous assurer qu’il est régénérable », a expliqué M. Piunti.
D’après lui, le produit régénéré est « d’une qualité absolument équivalente à celle de l’huile vierge ».
Les huiles minérales usagées deviennent , ainsi, une nouvelle matière première pour la production de nouvelles huiles lubrifiantes, créant ainsi un cercle vertueux d’économie circulaire, a-t-il conclu.
Les huiles de base provenant de l’industrie du raffinage du pétrole représentent 1,2 % de la consommation annuelle de pétrole brut au niveau mondial.
Elles sont utilisées dans les secteurs du transport et de la production industrielle comme huiles à moteur ou lubrifiants.