La campagne électorale éclair pour le 1er tour des législatives anticipées du 30 juin en France a débuté lundi dans un contexte marqué par de vives tensions et des divisions.
Les candidats du Rassemblement national, du Nouveau Front populaire, Les Républicains et la majorité présidentielle se mettent en ordre de bataille pour le premier tour.
Suite à l’annonce le 9 juin dernier par le président français Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées après le score inédit du RN (31,47%) aux Européennes, les partis de gauche ont créé un Front populaire, une partie de la droite constituée principalement des « Républicains » a rallié le RN et la majorité présidentielle a annoncé de nouvelles mesures pour reconquérir son électorat.
Dans la foulée de sa victoire, le RN aborde cette campagne en tête des sondages, donné autour de 30% des voix. A 28 ans, Jordan Bardella vise le poste de Premier ministre en dépit de son inexpérience.
Marine Le Pen veut garder la présidence du groupe à l’Assemblée et a déclaré qu’elle ne demanderait pas la démission du président Macron en cas de victoire de son camp.
Le RN avait créé un premier séisme dans la campagne en s’alliant avec le président des LR Eric Ciotti.
Les prétendants aux 577 sièges de l’Assemblée nationale avaient jusqu’à dimanche 18 heures pour déposer leur candidature.
La campagne électorale tournera autour des thématiques liées principalement au pouvoir d’achat, à la retraite, à la sécurité et à l’immigration.
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— Gouvernement (@gouvernementFR) June 16, 2024