Début au Caire de la session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau des délégués en vue de la réunion des MAE
Le Maroc est représenté à cette réunion par l’ambassadeur du Royaume en Égypte et son Représentant permanent auprès de la Ligue arabe, M. Ahmed Tazi.
Lors de cette session, les délégués permanents discuteront du projet d’ordre du jour de la réunion ministérielle, qui comprend 11 points traitant diverses questions d’action arabe commune sur les plans politique, économique, social, sécuritaire, financier et administratif, avec à leur tête le rapport du Secrétaire général entre les deux dernières sessions, la préparation du prochain sommet arabe, la question palestinienne, le conflit israélo-arabe et la sécurité de l’eau arabe.
Le projet comprend également un point sur les affaires arabes et la sécurité nationale, notamment la situation au Liban, en Syrie et au Yémen, ainsi que la sécurité de la navigation et des approvisionnements énergétiques dans la région du Golfe.
Il s’agit, en outre, d’adopter une position arabe unie concernant la violation par les forces turques de la souveraineté irakienne et l’ingérence turque dans les affaires intérieures des pays arabes.
S’exprimant à cette occasion, le ministre koweïtien adjoint des Affaires étrangères, chargé des affaires du monde arabe, Nasser Al-Qahtani, dont le pays a présidé la session précédente, a souligné que la région arabe traverse actuellement de graves défis qui nécessitent davantage de soutien aux causes arabes, notamment la cause palestinienne.
Il a de même relevé que les développements très dangereux auxquels le monde arabe assiste aujourd’hui nécessitent une plus grande coordination et coopération, réitérant le ferme soutien de son pays au droit du peuple palestinien d’établir son État indépendant aux frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est pour capitale, conformément aux résolutions de la légitimité internationale et à l’Initiative de paix arabe.
Pour sa part, le Représentant du Liban, Ali Al-Halabi, président de la session actuelle, a souligné que cette réunion se déroule dans des circonstances délicates dans la région arabe, notamment en ce qui concerne les répercussions néfastes de la pandémie du coronavirus sur la région et le monde.
Il a également évoqué la situation que traverse le Liban et les violations israéliennes quotidiennes de son espace aérien, notant que son pays connaît une crise financière et économique sans précédent, qui a été exacerbée par l’accueil d’un grand nombre de réfugiés syriens depuis 2011.