La présidente de l’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), Deborah Hersman, a précisé lors d’une conférence de presse que le pilote avait demandé l’autorisation de ne pas atterrir et de reprendre de l’altitude, un peu plus d’une seconde avant l’impact.
Mme Hersman a affirmé que les données fournies par les deux boîtes noires –l’une enregistrant les paramètres techniques, l’autre les conversations dans le cockpit– étaient de "bonne" qualité et que le laboratoire de la NTSB à Washington avait pu établir un premier rapport préliminaire.
"Durant l’approche (de la piste d’atterrissage), les données indiquent que l’appareil avait ralenti et que la vitesse était inférieure à celle optimale", a-t-elle expliqué, notant qu’il était "trop tôt pour arriver à une quelconque conclusion".
Le crash à l’atterrissage du vol 214 d’Asiana Airlines, en provenance de Séoul, a fait deux morts -deux adolescentes chinoises- et plus de 180 blessés, dont six au moins sont toujours dans un état critique.