"Les jeux sont ouverts. Il y a un bon nombre de candidats", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, à la presse à l’issue d’une rencontre avec la ministre française.
Le chef de la diplomatie chinoise a souligné que le choix du nouveau directeur général "devait se faire de manière ouverte, transparente et sur la base du mérite, afin de mieux représenter les marchés émergents et mieux refléter les changements dans la structure économique mondiale".
Christine Lagarde, qui a effectué mercredi une visite éclair en Chine, a rencontré le gouverneur de la banque centrale chinoise Zhou Xiaochuan, le vice-Premier ministre Wang Qishan, le chef de la diplomatie chinoise Yang Jiechi, et le ministre des Finances, Xie Xuren.
"J’ai un sentiment très positif à la suite de ces entretiens mais l’expression de leur décision leur appartient", a souligné Mme Lagarde à l’issue de sa visite à Pékin, une étape d’une tournée mondiale visant à rallier les pays émergents à sa candidature.
"Mes interlocuteurs ont exprimé le souhait d’une meilleure représentation de la Chine dans les instances du FMI en même temps que dans la gouvernance du Fonds", a indiqué Mme Lagarde.
A l’instar des pays émergents, la chine appelle à une meilleure représentation dans les instances du FMI et à l’abandon de la règle non écrite attribuant presque automatiquement la direction du FMI à un Européen.
La ministre française est considérée comme favorite pour prendre la tête du FMI, un poste convoité également par le directeur de la Banque centrale du Mexique, Agustin Carstens, et celui de la Banque centrale kazakhe, Grigori Martchenko.
Le poste est vacant depuis la démission de l’ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, accusé d’agression sexuelle.