« 29 nouveaux corps ont été retrouvés. Ce chiffre s’ajoute à la cinquantaine de corps sans vie déjà trouvés portant le bilan provisoire des victimes des tueries à 79 morts », indique un communiqué du gouvernement qui précise que les recherches se poursuivent.
Le président de la transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a décrété, lundi soir, un deuil national de 72 heures après cette attaque terroriste dans le nord du pays.
Selon un décret présidentiel, le deuil national a débuté mardi à minuit et s’achèvera à la même heure, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Il est « observé sur toute l’étendue du territoire national, en mémoire des victimes de l’attaque perpétrée par des individus armés non identifiés contre la commune de Seytenga, dans la province du Séno, région du Sahel, dans la nuit du 11 au 12 juin », souligne le texte.
« Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger », précise le décret. Le document note que « les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites ».
Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières depuis la prise de pouvoir du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Comme ses voisins nigérien et malien, le Burkina, en particulier le nord et l’est, est la cible d’attaques terroristes depuis 2015 perpétrées par des mouvements affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique qui ont fait plus de 2.000 morts et 1,9 million de déplacés.