“De telles manifestations pourraient créer un climat de peur qui affecterait la capacité des musulmans et des membres d’autres groupes religieux minoritaires à exercer librement leur droit à la liberté de religion ou de conviction en Suède”, a souligné un porte-parole de la diplomatie américaine en réponse à une question de la MAP sur cette offense, qui a suscité une vive condamnation dans le monde musulman.
Tout en rappelant que les États-Unis soutiennent “la liberté d’expression et le droit de réunion pacifique en tant qu’éléments essentiels de toute démocratie”, il a ajouté qu’ils “appuient également le droit à la liberté de religion ou de conviction pour tous”.
“Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour favoriser un environnement inclusif pour les membres des groupes religieux minoritaires”, a ajouté la même source, qui a souligné l’importance d’un “dialogue pacifique et ouvert”.
Un extrémiste avait mis à exécution ses menaces de profaner le Saint Coran en déchirant et brûlant le livre sacré devant la grande mosquée de Stockholm sous la protection des autorités suédoises.
Cet acte de provocation a été dénoncé avec force dans le monde musulman.
Sur Très Hautes Instructions du Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, le chargé d’affaires de Suède à Rabat a été convoqué et l’ambassadeur du Roi à Stockholm a été rappelé en consultation.
Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, « ce nouvel acte offensant et irresponsable fait fi des sentiments de plus d’un milliard de musulmans, en cette période sacrée du grand pèlerinage à la Mecque et de la fête bénie de Eid Al-Adha ».