Dans un rapport remis lundi au Conseil de sécurité des Nations unies, le secrétaire général de l’organisation a recommandé la création d’une mission conjointe –la première– de l’ONU et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), avec une base opérationnelle à Damas, et une base arrière à Chypre. Elle sera dirigée par un coordinateur civil spécial.
Son objectif: «Mener à bien une opération qui n’a jamais été tentée auparavant», souligne le secrétaire général des Nations unies, sans cacher les dangers qui attendaient les membres de la mission. «Il faudra que la mission (..) traverse des lignes de front et dans certains cas des territoires contrôlés par des groupe armés qui sont hostiles à cette mission conjointe».
Les armes chimiques que la mission doit éliminer –près de 1000 tonnes de produits toxiques– «sont dangereuses à manier, dangereuses à transporter et dangereuses à detruire», poursuit-il.
M. Ban envisage que l’opération de désarmement chimique se déroule «en trois phases» et s’achève le 30 juin 2014 –elle devra détruire toutes les installations de production d’armes chimiques et éliminer quelque 1000 tonnes de produits toxiques et de précurseurs répartis dans une quarantaine de sites