Appel à Tunis pour accélérer la ratification de la Zone de libre-échange continentale africaine (CIE)

Le comité intergouvernemental d’experts (CIE) du bureau de la commission économique pour l’Afrique (CEA) en Afrique du Nord a appelé, vendredi au terme des travaux de sa 33è réunion tenue du 30 octobre au 2 novembre à Tunis, à accélérer la ratification de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Cette zone, qui représente une stratégie clé pour le développent du commerce intra-régional, devrait générer des gains économiques considérables pour le continent africain, ont souligné les participants à cette rencontre organisée sous le thème "La révolution des données en Afrique du Nord : Mettre les données au service de la transformation structurelle".

Réunissant des représentants du Maroc, de l’Algérie, de l’Egypte, de la Libye, de la Mauritanie, du Soudan et de la Tunisie, ainsi que des experts dans le domaine des statistiques et des institutions régionales, sous-régionales et des Agences de l’ONU, la réunion a recommandé de renforcer les systèmes nationaux de statistiques pour la production de données et d’informations à même d’évaluer les progrès en matière d’intégration continentale et son impact sur les économies africaines.

Le CIE, qui a examiné l’écosystème des données en Afrique du Nord, les besoins de la région pour la production de statistiques de qualité, l’accord pour la mise en place de la ZLECA, la migration et l’économie bleue, a par ailleurs exhorté les gouvernements à développer une stratégie nationale liée à l’économie bleue et un écosystème de comptabilité nationale mesurant les contributions des océans à l’économie et à améliorer les capacités relatives à l’administration maritime, en mettant en place les supports nécessaires au développement des capacités humaines.

Les participants ont de même appelé la CEA à approfondir la recherche sur l’économie bleue, notamment, en travaillant avec les pays membres pour l’identification et la collecte des données les plus pertinentes sur ce sujet.

Revenant sur la question migratoire, les participants ont recommandé aux gouvernements d’intégrer cette problématique dans les plans et les stratégies de développement nationales et de renforcer la coopération pour passer d’une approche bilatérale à une approche régionale.

Ils ont appelé, dans ce contexte, à la mise au point des systèmes robustes d’information sur les migrations et des profils migratoires nationaux solides qui serviront de base à la formulation de politiques fondées sur des données probantes.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite