Dans son intervention au nom du Maroc lors du débat général de la 77è Assemblée générale des Nations Unies, M. Akhannouch a souligné que le Royaume continue d’investir dans le secteur agricole pour qu’il soit en mesure de s’adapter au changement climatique, notamment à travers le renforcement de la coopération avec l’Afrique.
« Le continent africain dispose de près de la moitié des terres arables dans le monde qui ne sont pas encore exploitées », a-t-il relevé, notant que les perturbations mondiales auront un impact négatif sur les efforts déployés pour atteindre la sécurité alimentaire, si les pays ne parviennent pas à adapter leurs capacités à la nouvelle réalité.
Le Chef du gouvernement a, par ailleurs, indiqué que le Maroc continue de mettre en œuvre la stratégie “Generation Green”, conformément aux Hautes orientations du Roi Mohammed VI, au service de la réalisation de la sécurité alimentaire.
En droite ligne de la vision perspicace du Roi Mohammed VI, le Maroc n’a eu de cesse d’alerter sur l’impact négatif de la crise climatique sur l’Afrique, le continent qui en souffre le plus, a, par ailleurs affirmé M. Akhannouch.
« Le défi climatique appelle des solutions urgentes et le concours de toutes les parties prenantes, loin des déclarations d’intention », a-t-il souligné, en affirmant que tout échec à relever ce défi de manière “efficace et urgente” menace le processus de développement dans les différentes régions du monde et risque de favoriser la propagation de la famine et les déplacements.
Et d’indiquer qu’il incombe aux pays développés de mobiliser les ressources financières et les technologies nécessaires en faveur des pays africains pour qu’ils soient en mesure de faire face aux répercussions de ce défi mondial”.
Le Chef du gouvernement a rappelé, à ce propos, que le Maroc a décidé d’augmenter de 45,5% sa contribution nationale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030, notant que cet objectif fait partie d’une stratégie marocaine globale pour réaliser un développement à faible émission carbone d’ici 2050 en vue d’une transition vers une économie verte en adéquation avec les principes de la durabilité, qui sont le fondement du nouveau modèle de développement du Royaume.
Cette ambition incarne aussi la volonté du Maroc de poursuivre la mise en œuvre des engagements convenus lors du sommet africain qui s’était tenu à Marrakech en 2026, en marge de la Conférence des Parties à la Convention sur les Changements climatiques (COP22) sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, notamment en ce qui concerne le développement de la capacité d’adaptation du secteur agricole au changement climatique et l’utilisation accrue des énergies durables, a relevé M. Akhannouch.