200 investisseurs étrangers, notamment arabes, et des entrepreneurs tunisiens opérant dans divers secteurs économiques participent à ce conclave qui se poursuivra durant deux jours.
Le chef du gouvernement tunisien, Ali Larayedh, a déclaré, lundi, à l’ouverture de ce forum que la Tunisie "s’emploie à offrir toutes les conditions requises pour encourager les investisseurs Tunisiens et étrangers à créer des projets en Tunisie, tout en préservant leurs droits et intérêts".
M. Larayedh a estimé que "sur le plan politique la vision est claire, nous sommes en train d’institutionnaliser notre démocratie et la période de transition va arriver à terme dans l’espace d’une année".
Selon lui, "sans une économie solide, la démocratie n’aura pas d’avenir ", estime-t-il, indiquant que la Tunisie veut réussir sur les deux plans économique et politique.
Le pays est "plus que jamais ouvert sur son environnement régional et international et prédisposé à diversifier et à renforcer ses relations économiques, notamment, avec les pays arabes", a poursuivi le chef du gouvernement.
Il a en outre reproché aux investisseurs arabes le fait d’aller chercher des débouchés sur des marchés aux "opportunités limitées" à un moment où des pays avancés œuvrent à investir dans les régions arabe et africaine.
Ce rendez-vous des hommes d’affaires de la région arabe vise, selon le président de la CONECT Tarek Chérif, à "briser l’attentisme et à s’engager dans l’initiative de la construction en Tunisie, pays qui offre, aujourd’hui, et malgré les difficultés, d’importantes potentialités d’investissement dans plusieurs secteurs (tourisme, textile, agroalimentaire, électricité, mécanique, énergies renouvelables et économie verte).
Intervenant lors du forum, les ministres tunisiens en charge des dossiers économiques et de l’investissement et de la coopération internationale, Ridha Saidi et Lamine Doghri, ont évoqué la révision du Code d’incitation à l’investissement et l’élaboration de lois régissant le partenariat public-privé et les marchés publics, ainsi que la lutte contre la corruption et l’instauration des pratiques de bonne gouvernance.
Le ministre Doghri a parlé de la possibilité "atteindre, cette année, un taux de croissance de 4%%, malgré les difficultés par lesquelles passe le pays.
Quant à Ridha Saidi, il a estimé que l’économie tunisienne est en train d’amorçer sa reprise, "mais l’ambition de la Tunisie est d’aller au delà de ce taux (4%) pour atteindre 6 à 7%, un objectif qui n’est réalisable qu’à travers le lancement de plusieurs réformes", a-t-il dit.