"Au moment où, d’un commun accord, la communauté internationale tente par tous les moyens de convaincre l’Iran de faire marche arrière, la décision du Pakistan va directement à l’encontre de cet objectif et devrait être revue", a indiqué, M. Baird, dans un communiqué.
"Le Canada comprend que le Pakistan a besoin d’énergie, mais il existe d’autres partenaires très crédibles qui peuvent l’aider dans ce domaine", a ajouté le chef de la diplomatie canadienne, estimant que "l’Iran représente la plus grave menace à la paix et à la sécurité mondiales, et un Iran nucléarisé déstabiliserait encore davantage la région".
"Nous engageons instamment le Pakistan à travailler avec la communauté internationale pour trouver une solution", a-t-il dit.
Le président du Pakistan Asif Ali Zardari et son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad sont convenus, mercredi dernier, de poursuivre "vigoureusement" le projet de gazoduc entre les deux pays, à l’occasion d’une visite du chef de l’Etat pakistanais à Téhéran, rappelle-t-on.
Téhéran et Islamabad ont ainsi confirmé leur intention d’achever la construction du gazoduc Iran-Pakistan d’ici 2015.