Outre Amal Ayouch, trois autres cinéastes ont été également récompensées pour leurs talents lors de cet évènement cinématographique panafricain: la Congolaise Laurentine Milebo, la Franco-congolaise, Meiji U’tumsi et la réalisatrice rwandaise, Jacqueline Kalimunda.
En outre, le prix du meilleur court-métrage a été décerné à la réalisatrice congolaise, Liesbeth Mabiala, pour son film "Dilemme" qui parle du harcèlement sexuel en milieu professionnelle.
Celui de Noëlle Nsiensié, intitulé "Etoile" a eu la mention spéciale du jury pour sa force et l’originalité de son message. Ces deux films ont été sélectionnés pour le Festival international du film panafricain de Cannes, qui aura lieu en avril prochain.
Cette 2ème édition du Festival du film des femmes africaines a mis l’accent sur des portraits de femmes courageuses, déterminées et indépendantes.
Par ailleurs, la directrice du Festival, Mme Claudia Sassou N’Guesso, avait affirmé auparavant que la coopération cinématographique entre le Maroc et la République du Congo est actuellement en phase d’examen en vue de déboucher sur des décisions concrètes.
"Les engagements ont été pris et nous allons trouver les voies et moyens pour que cette coopération se concrétise et voie le jour", a souligné la marraine de cet événement.
La 2ème édition de cette manifestation cinématographique a connu la participation de onze pays, dont le Maroc, le Cameroun, le Sénégal, le Rwanda, le Bénin, le Mali, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo.
En marge de cet événement du 7ème art africain, le ministre congolais de la Culture et des Arts, Jean Claude Gakosso, a reçu les participants marocains à cette édition du Festival. Lors de cette entrevue, les deux parties ont souligné la nécessité d’instaurer une coopération cinématographique entre le Maroc et le Congo-Brazzaville.
"Nous avons discuté avec le ministre de la possibilité d’établir une coopération au niveau cinématographique dans un cadre de la co-production et de la collaboration entre nos deux pays", a affirmé le réalisateur et PDG de la société de production marocaine "Les Films 7", Mohamed Ahed Bensouda.
A l’affiche de cette édition, "Derrière les portes fermées" du réalisateur Ahed Bensouda qui avait été projeté en ouverture et "Toiles d’araignées" du Malien Ibrahima Touré, qui a clôturé ces festivités cinématographiques.
Le Festival du film des femmes africaines est devenu désormais un rendez-vous incontournable qui célèbre le 7ème art dans toute sa diversité. Il place au centre de ses objectifs la lutte contre le cancer, dont des collectes de fonds ont été organisées lors d’une soirée de gala.