« Voix de la Méditerranée » : une campagne portée par des personnalités pour promouvoir un nouvel agenda dans la région
Commémorer le 25éme anniversaire du processus de Barcelone dans un moment d’incertitude aussi grand pour l’espace euro-méditerranéen est un exercice périlleux. La pandémie de la Covid-19 et ses graves répercussions sur les plans économique et sociale imposaient de donner la parole à des voix suffisamment légitimes, lucides et sincères pour qu’elles puissent porter d’une part, et convaincre de la nécessité de renouveler l’agenda pour la méditerranée, d’autre part.
Dans ce contexte, « la dimension humaine du partenariat euro-méditerranéen est plus que jamais d’actualité », soutient Elisabeth Guigou, présidente de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue des cultures, créée en 2004. A l’ancienne ministre de la justice française d’ajouter que « seule la coopération entre les personnes et les Etats peut permettre le retour à une vie sociale, à la mobilité raisonnée des personnes, à la reprise économique et à la création d’emplois ». *
Cerner les contours d’un nouveau rôle stratégique de la Méditerranée
Une société civile engagée
L’enjeu majeur du changement climatique en Méditerranée
Pour Maria Snoussi, les nombreux défis notamment climatiques, sanitaires ou migratoires qui attendent la région imposent une réponse collective car aucun pays « ne pourra y répondre individuellement ».
La culture pour « survivre »
Pour le musicien, lorsque l’on vit des heures difficiles comme celles que nous impose la pandémie de la Covid_19, l’art est essentiel pour « survivre ».
Au cours des 25 dernières années qui ont vu jeter les jalons d’un « ensemble méditerranéen », des centaines d’initiatives de l’UpM ont permis de commencer à ancrer cette Union inédite dans la réalité des habitants de ce pourtour secoué par des crises et des conflits exacerbés par la crise sanitaire.
Un partenariat plus nécessaire que jamais
L’amplitude des répercussions de la pandémie de la Covid_19 a rendu ce partenariat plus nécessaire que jamais. Il doit être consolidé dans un esprit de solidarité entre les personnes et les Etats suffisamment fort pour relever les défis des inégalités sociales, de la lutte contre le changement climatique, des mutations technologiques, du renforcement du dialogue interculturel et de la lutte contre l’extrémisme violent.