Selon la PEC, une ONG basée à Genève, qui milite pour une convention internationale pour la protection des professionnels des médias dans les zones de conflits et en période de troubles civils, la Syrie vient en tête de la liste de pays dangereux, avec 37 journalistes tués et quatre correspondants de presse dont le sort demeure encore inconnu.
Le décompte de la PEC place la Somalie en deuxième position, avec 19 journalistes tués, suivie du Pakistan avec 12 journalistes tués. Vient ensuite le Mexique (11) et le Brésil (11), le Honduras (6), les Philippines (6), le Bangladesh (4), l’Inde (4), l’Erythrée (3), l’Irak (3), le Nigeria (3) et la bande de Gaza (3) au cours des attaques israéliennes.
La liste comprend aussi l’Afghanistan (2), la Bolivie(2), la Colombie (2), le Bahreïn (1), le Cambodge (1), l’Egypte (1), l’Equateur (1), Haïti (1), l’Indonésie (1), le Népal (1), l’Ouganda (1), le Panama (1), la Russie (1), le Sud-Soudan (1), la Tanzanie (1) et la Thaïlande (1).
Par région, le Moyen-Orient a été durement touché en 2012, avec 45 journalistes tués, vient ensuite l’Amérique latine avec 35 victimes, puis l’Asie (32) et l’Afrique (28) alors qu’un seul journaliste blessé a été enregistré en Europe.
Selon la PEC, depuis Janvier 2008, le nombre de journalistes tués a atteint 571, avec une moyenne de 114 morts par an.
Les dix pays les plus dangereux pour les professionnels des médias au cours de la période 2008-2012 sont les Philippines avec 62 journalistes tués, dont 32 ont été abattus dans le massacre d’Ampatuan le 23 novembre 2009, le Mexique (59), le Pakistan (53), l’Irak (39), la Syrie (39), la Somalie (37), Honduras (26), Brésil (22), la Russie (20), et l’Inde (17).