Cet accord a été signé à Rabat par la maire de la ville, Fathallah Oualalou, et le gouverneur de Jérusalem-Est nommé par l’Autorité palestinienne, Adnane Al-Husseini.
Il vise à "développer encore davantage les liens de coopération bilatérale et à approfondir les liens de fraternité ancestrale entre les populations des deux cités", selon l’agence.
Depuis la guerre de juin 1967, Jérusalem-Est a été occupée puis annexée par Israël, qui y a construit une dizaine de quartiers de colonisation.
"Face à l’occupation israélienne, l’accord constitue un cadre favorisant également la coopération en matière de télécommunications et de relations internationales ainsi que la coordination entres les représentants des deux cités lors des colloques et forums régionaux et internationaux", ajoute MAP.
Lors de sa visite au Maroc, M. Husseini s’est également entretenu avec le Premier ministre islamiste Abdelilah Benkirane. A cette occasion, M. Benkirane a réitéré "le soutien permanent du Maroc à la question palestinienne et à l’édification d’un Etat palestinien avec Al-Qods comme capitale", selon MAP.
Le Maroc est traditionnellement attaché à la protection de la ville sainte, le Comité islamique Al-Qods étant placé sous la présidence du roi Mohammed VI avec pour mission la préservation du patrimoine religieux, culturel et urbanistique de la ville sainte.
Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rejette cependant toute "division" de la ville.