France: regard sur le nouveau cinéma grec au festival du cinéma méditerranéen

Les organisateurs ont souhaité mettre en lumière les créations de la nouvelle génération de cinéastes grecs qui ne sont "pas systématiquement inspirés par la crise" et ne sont "pas nécessairement des héritiers" de Theo Angelopoulos, la figure du nouveau cinéma grec décédé en janvier 2012, a indiqué le patron du festival Jean-François Bourgeot.

Quatorze longs métrages, dont trois de Panos H. Koutras, lequel sera présent, sont programmés dans ce festival qui propose un total de 215 films de 18 pays de la Méditerranée. Cette année le jury sera exclusivement français: la réalisatrice Dorothée Sebbagh, la comédienne Salomé Stévenin, le journaliste Bruno Cras, le comédien Simon Reggiani et le producteur Michel Zana.

Douze films seront en lice pour l’Antigone d’or, premier ou deuxième film de réalisateurs algérien, croate, géorgien, espagnol, marocain, turc, tunisien, israélien, grec, italien et français.

Quatorze autres films composent la sélection du prix "Panorama", vingt-deux celle des courts-métrages, dix-huit celle des courts métrages panorama et enfin dix celle des documentaires.

Cinémed, c’est aussi l’occasion de montrer des copies restaurées de classiques méditerranéens, notamment "Stella femme libre" de Michael Cacoyannis (1955), "Mariage à l’italienne" de Vittorio De Sica (1964) ou "Pour une poignée de dollars" de Sergio Leone (1964).

Des hommages seront enfin rendus au producteur français décédé Daniel Toscan du Plantier ou encore au précurseur du cinéma italien Antonio Pietrangeli et au maître espagnol Luis Garcia Berlanga, disparu en 2010.

Les organisateurs attendent plus de 80.000 spectateurs.