Mis en cause par la police pour "incitation présumée à la violence sur des femmes", l’imam était cité à comparaître devant un juge mardi, mais a refusé de se présenter, comme le lui permet la loi, a affirmé la police dans un communiqué.
Il est soupçonné d’avoir "proféré des messages discriminatoires et violant le principe d’égalité et du droit à l’intégrité physique et morale de la femme", a-t-elle expliqué.
Dans ses prêches du vendredi, l’imam "appelait les fidèles à +corriger+ par des actes de violences physiques et psychologiques les conduites déviantes de leurs épouses", selon elle.
"Il fournissait des exemples concrets de la façon dont il fallait frapper les femmes, les isoler au domicile conjugal ou encore les priver de relations sexuelles", ajoute la police, qui avait auparavant affirmé avoir reçu des témoignages concordants.
Selon la police, chaque vendredi, quelque 1.500 personnes assistent aux prêches de cet imam à Terrassa, une ville de 200.000 habitants. Cette région du nord-est de l’Espagne abrite une importante communauté musulmane.