"Ce serait un échec de la démocratie pour l’Afrique tout entière", a dit le ministre aux journalistes, à l’issue d’un entretien avec le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
"Nous soutenons à fond l’idée que les élections ont abouti à désigner un président légitime en la personne de M. Alassane Ouattara et que ce serait un échec de la démocratie pour l’Afrique tout entière si cette décision n’était pas suivie d’effet", a notamment souligné le ministre français qui devait se rendre dans la journée à Washington où il aura des entretiens avec son homologue américain, Robert Gates.
"Aujourd’hui nous sommes dans un processus de sanctions, notamment de sanctions financières. Je crois qu’il faut les appliquer avec beaucoup de détermination", a-t-il dit reconnaissant que "cela met du temps à être efficace, mais avec le temps cela devient efficace, et j’espère que nous pourrons ainsi débloquer la situation".
Le président sortant de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara est visé par un régime de sanctions économiques prises notamment par les Etats-Unis et l’Union européenne.