Une trêve de deux mois proposée par les Nations Unies est en vigueur depuis le 2 avril dernier entre les parties au conflit au Yémen.
Lors d’un appel téléphonique avec le président du conseil présidentiel du Yémen, Rashed Al-Alimi, le chef de l’ONU a mis l’accent sur le rôle essentiel de cette trêve « pour répondre à certains des besoins humanitaires et économiques les plus immédiats, le but étant d’alléger les souffrances du peuple yéménite ».
Cité dans un communiqué publié par son porte-parole, M. Guterres a notamment cité la facilitation de la libre circulation des personnes et des biens vers, depuis et à travers le Yémen.
Il a, par la même occasion, réaffirmé les relations étroites qui unissent les Nations Unies et le gouvernement yéménite, tout en insistant sur la nécessité de prolonger et de mettre pleinement en œuvre tous les éléments de cette trêve nationale renouvelable.
Cette trêve a été saluée par les membres du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont exhorté les parties au conflit à capitaliser sur “cette opportunité” pour faire des progrès vers un règlement politique inclusif de la crise.
Il s’agit aussi d’une occasion pour atténuer les souffrances humanitaires des Yéménites et améliorer la stabilité régionale, ont souligné les membres de l’instance exécutive de l’ONU dans un communiqué, en exprimant leur soutien “total” aux efforts déployés par l’envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen dans le but de trouver une issue à la crise actuelle.
Selon l’envoyé onusien pour le Yémen Hans Grundberg, les parties belligérantes ont accepté de mettre fin à toutes les opérations militaires offensives aériennes, terrestres et maritimes à l’intérieur du Yémen et à travers ses frontières. Elles ont également accepté que des navires pétroliers entrent dans les ports de Hodeïda et que des vols commerciaux opèrent à l’aéroport de Sanaa vers des destinations prédéterminées dans la région.