Virus: l’Italie passe la barre des 200 morts et a presque 6.000 cas
L’Italie a enregistré 36 nouveaux décès liés au coronavirus en 24 heures, ce qui porte le nombre de morts à 233, tandis que le nombre de cas est monté à 5.883 (+ 1.247), selon le bilan officiel publié samedi.
L’Italie a enregistré 36 nouveaux décès liés au coronavirus en 24 heures, ce qui porte le nombre de morts à 233, tandis que le nombre de cas est monté à 5.883 (+ 1.247), selon le bilan officiel publié samedi.
Pays le plus durement touché d’Europe, l’Italie a procédé depuis le début de l’épidémie à 42.062 tests. L’essentiel des cas positifs sont concentrés dans le nord: en Lombardie (région de Milan, 3.420 cas), en Emilie-Romagne (région de Bologne, 1.010) et en Vénétie (région de Venise, 543).
« Nous rencontrons des difficultés concernant les lits disponibles dans les hôpitaux de Lombardie », a déclaré le chef de la Protection civile Angelo Borrelli lors de sa conférence de presse quotidienne accompagnant la présentation du bilan.
« La Lombardie fait face à une situation tendue dans ses hôpitaux, nous nous attendons à ce qu’on nous demande le transfert de patients dans les services de soins intensifs d’autres régions. Nous avons des lits disponibles dans d’autres régions pour venir en aide à la Lombardie », a-t-il assuré.
Il s’est également exprimé sur la « zone rouge », où se trouvent en quarantaine depuis près de deux semaines onze communes du nord rassemblant 50.000 habitants: « Le comité technico-scientifique est en train d’analyser les informations et les données, et demain (dimanche) nous connaîtrons le sort des zones rouges ».
Alors que le temps d’incubation du nouveau coronavirus est évalué à environ 14 jours, le gouvernement doit décider s’il prolonge ou non la quarantaine dans cette zone. Il étudie la création de nouvelles zones rouges, notamment en Lombardie.
Sur les 5.883, 589 sont guéris et 5.061 sont actuellement positifs: 2.651 sont hospitalisés, 567 en soins intensifs et 1.843 en isolement à domicile.
Les 21 régions italiennes sont toutes concernées, mais l’essentiel des cas sont concentrés dans le nord.
Le gouvernement italien a adopté toute une série de mesures draconiennes pour enrayer l’épidémie, notamment la fermeture des écoles et universités jusqu’à mi-mars, en vue d’éviter une surchauffe dans les hôpitaux de la péninsule.
Le patient 1 de l’épidémie italienne a été identifié le 20 février à Codogno, à 60 km au sud de Milan. Cet homme de 38 ans, toujours hospitalisé en réanimation et dans un état grave, a involontairement contaminé son épouse enceinte désormais guérie, mais aussi des médecins et des patients qui ont à leur tour infecté leur entourage. Les médecins considèrent que tous les malades italiens sont reliés au patient 1.