Lors de cette rencontre, tenue au stand de l’Université Mohammed V (UM5) en partenariat avec la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) et la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, des chercheurs et des responsables ont mis l’accent sur les programmes de réinsertion des étudiants détenus, ainsi que sur les défis rencontrés pour leur réinsertion socioprofessionnelle.
Ainsi, Younes Aouam, de la Direction de l’action sociale et culturelle à la DGAPR, a mis en avant les stratégies développées par la Délégation dans les domaines de l’éducation et de la formation professionnelle au profit des détenus.
S’agissant des détenus de droit commun inscrits dans les programmes d’enseignement universitaire au titre de l’année 2021-2022, M. Aouam a fait état de 1.092 étudiants dont 1.060 inscrits en licence, 13 en master et 11 doctorants.
Pour les étudiants incarcérés dans le cadre des affaires liées à l’extrémisme et au terrorisme, le nombre des pensionnaires concernés a atteint 108 étudiants, dont 106 poursuivent leurs études en licence et 2 en master, a-t-il relevé. De son côté, l’enseignant-chercheur à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’UM5, Redouane Amimi, a mis en évidence l’apport des acteurs locaux dans l’effort de réinsertion des détenus, particulièrement en termes d’ingénierie territoriale pour animer des projets de développement territorial.
Des étudiants détenus, qui ont assisté en présentiel à cette rencontre, ont livré leurs témoignages quant à leurs expériences d’apprentissage à l’intérieur des établissements pénitentiaires.