Shell renonce à ses activités d’exploration en Alaska
Le géant pétrolier Shell a annoncé lundi avoir mis fin à ses opérations au large de l’Alaska, après une première série d’explorations ayant donné « des résultats décevants pour continuer les forages » dans cette région.
Le mois dernier, l’administration américaine a donné son feu vert définitif à la "Royal Dutch Shell" pour chercher du pétrole et du gaz au nord de l’Alaska.
Shell a obtenu en 2009 des concessions dans la mer des Tchouktches et a investi quelque sept milliards de dollars dans l’exploration de l’Arctique où pourraient se trouver 20 pc des réserves de pétrole et de gaz non répertoriées du monde.
Selon les dernières statistiques britanniques, le secteur pétrolier et gazier emploie au Royaume-Uni quelque 400.000 personnes et demeure une importante source de recettes fiscales pour l’Etat britannique, même si elles sont en baisse.
La production pétrolière britannique a atteint ces dernières années son plus bas niveau depuis le début de la production vers le milieu des années 1970 après l’épuisement des champs pétroliers les plus anciens du pays.
Le Royaume-Uni est le deuxième producteur de pétrole européen derrière la Norvège. L’industrie pétrolière britannique, en difficulté depuis la chute des prix du baril, bénéficie du soutien total du gouvernement qui cherche des alternatives à l’exploitation coûteuse.
Ce secteur bénéficie des allégements fiscaux significatifs. Les taxes sur les revenus du pétrole sont passées de 50 % à 35 % tandis que l’impôt supplémentaire sur les bénéfices issus de la production de pétrole et de gaz baisse de 10 points à 20 %.