initié par l’Institut de culture arabe (ICArabe) et le Service Social pour le Commerce (Sesc – Sao Paulo), le festival focalisent cette année sur des thématiques liées à l’avenir politique et les sociétés en transformation dans un monde post-pandémie.
Outre les projections de films, cette manifestation culturelle, tenue en collaboration également avec Casa Arabe, centre culturel de la Chambre de Commerce arabo-brésilienne, prévoit des rencontre et des débats en ligne avec des administrateurs et des invités spéciaux qui pourront aussi interagir avec le public.
Le festival sera diffusé en ligne sur le site mundoarabe2021.icarabe.org et est accessible à travers une inscription gratuite sur la plateforme Sesc Digital sescsp.org.br/cinemaemcasa.
L’événement propose sept films inédits au Brésil sélectionnés dans le souci de montrer la diversité dans les pays arabes et promouvoir le rapprochement avec la société brésilienne, conformément à l’orientation du festival tout au long des éditions précédentes, assurent les organisateurs dans un communiqué.
Le directeur des relations nationales à l’ICArabe et coordonnateur du festival, Arthur Jafet a souligné que « dans le sillage de la recherche d’œuvres du cinéma contemporain dans le monde arabe, l’identité des peuples et l’idéal de nation que l’on entend forger sont remis en cause, du point de vue critique des réalisateurs qui émergent dans l’empressement de dénoncer des thèmes régionaux et universels ».
Après la cérémonie d’ouverture, les films seront disponibles sur la plate-forme à partir du 20 courant, à raison d’une projection par jour pouvant être visionnée par les utilisateurs enregistrés à chaque moment durant une semaine et conformément à un calendrier préétabli.
Sur la plate-forme Sesc Digital, les films seront également projetés en avant-première chaque vendredi, parallèlement à des rencontres en ligne avec les réalisateurs invités diffusée sur la chaîne YouTube d’ICArabe.
Parmi les films au programme figure « Les épouvantails », une production Tunisie-Maroc-Luxembourg de 2019, réalisée par Nouri Bouzid. Le long-métrage relate l’histoire de deux femmes qui découvrent l’esclavage sexuel, persuadées qu’en Syrie elles trouveraient un paradis, mais à leur retour en Tunisie, sont considérées comme des parias par la société. Même ceux qui les aident en prison subissent des préjugés. C’est un thème global, qui met en scène des personnes qui n’ont aucune chance de s’adapter à la prison.
L’Institut de la culture arabe, basé à São Paulo, est une entité civile, autonome, scientifique et culturelle. Il vise à intégrer, étudier et promouvoir les différentes formes d’expression de la culture arabe, ancienne et contemporaine, et à favoriser et mettre en avant sa présence dans la société brésilienne.
Le Sesc est né il y a 7 décennies de l’engagement des entrepreneurs dans le secteur du commerce de biens, des services et du tourisme, d’améliorer les conditions de leurs employés. Sa principale mission consiste à créer des opportunités pour que les gens développent leur plein potentiel, grâce à l’accès à la culture, à l’éducation, à la santé, au sport, aux loisirs et à l’assistance.