La compagnie aérienne s’attend à ce que les prix restent bas jusqu’en juin par rapport aux niveaux d’avant la pandémie, a relevé M. O’Leary, précisant que « sur la base d’environ 50% de toutes les réservations, nous nous attendons à ce que les prix soient en hausse » au cours de l’été.
« Il nous semble qu’il y aura des prix plus élevés pendant la période de pointe de l’été parce qu’il y a une forte demande pour les plages d’Europe », a-t-il déclaré à l’émission Today de la BBC.
« Je pense que les prix seront bas l’hiver prochain. Mais il est trop tôt pour le dire. Il est clair qu’il va y avoir un ralentissement économique, on craint une récession et, en cas de récession, le fournisseur le moins cher, qui au Royaume-Uni et en Europe est Ryanair, s’en sortira mieux », a-t-il détaillé, notant que l’entreprise s’en sortira mieux car elle est en mesure de maintenir des prix plus bas ». Les tarifs réduits de Ryanair sont actuellement à l’origine d’une augmentation du nombre de passagers, ce qui a permis à la compagnie de se remettre de la pandémie, a expliqué M. O’Leary, ajoutant qu’il espère que la compagnie aérienne retrouvera une « rentabilité raisonnable » au cours de son exercice financier actuel.
La compagnie a annoncé lundi des pertes annuelles de 355 millions d’euros (302 millions de livres sterling), précisant que sa reprise après la levée des restrictions liées au Covid avait été affectée par le variant Omicron et la guerre en Ukraine.
Toutefois, la perte du groupe pour l’exercice clos le 31 mars a été moins importante que prévu et s’est réduite par rapport aux pertes de 1,02 milliard d’euros (867 millions de livres sterling) enregistrées l’année précédente.