Présidée par le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak ,et le gouverneur de la Banque centrale d’Angleterre, Andrew Bailey, cette réunion devrait préparer le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G7 qui aura lieu du 11 au 13 juin dans les Cornouailles, au sud-ouest de l’Angleterre.
C’est aussi la première réunion multilatérale à laquelle prend part la nouvelle Secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, qui représente l’administration du nouveau président, Joe Biden.
« Le Royaume-Uni prend la présidence du G7 à un moment crucial pour le monde et nous sommes déterminés à travailler avec nos alliés les plus proches pour sauver des vies et protéger les emplois », a déclaré un porte-parole du ministère britannique des Finances.
Cette visioconférence permettra au Royaume-Uni d’exposer ses préparatifs de la prochaine Conférence des parties sur le climat (COP26), prévue en novembre à Glasgow en Ecosse, et d’examiner avec les grands argentiers les moyens de financer des campagnes de vaccinations contre la maladie de Covid-19.
Londres veut également saisir cette rencontre pour imposer une taxe aux géants du numérique, qui ont accumulé de larges bénéfices durant la pandémie, selon la presse britannique.
Les ministres peuvent également aborder une aide d’environ 500 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI) destinée à aider les pays pauvres à faire face aux conséquences de la crise sanitaire.
Le Royaume-Uni abritera en juin le prochain sommet du G7, le premier depuis le début de la pandémie dans la ville côtière de Carbis Bay, dans les Cornouailles. L’an dernier, un sommet était prévu aux États-Unis mais le président sortant Donald Trump a dû l’annuler en raison de la pandémie de coronavirus.
Outre les pays membres du G7 (Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Japon, France, Allemagne et Italie), le gouvernement britannique a invité l’Australie, l’Inde et la Corée du Sud à se joindre aux discussions.