Le Forum vise à examiner les progrès accomplis aux niveaux local, national, régional et mondial dans la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté en 2018 à Marrakech, a précisé la porte-parole dans un communiqué.
Quatre jours durant, les États membres de l’ONU, les observateurs et les représentants du système onusien en plus des groupes des parties prenantes vont procéder, dans le cadre de tables-rondes, au premier examen de ce Pacte qui a été formellement adopté lors de la conférence intergouvernementale de l’ONU sur la migration tenue les 10 et 11 décembre 2018 à Marrakech.
En perspective de cette réunion, une audition informelle interactive multipartite se tiendra le 16 mai avec la participation de toutes les parties concernées, y compris la société civile, la diaspora et les organisations de migrants, le secteur privé, les universités, les syndicats et les parlementaires, indique-t-on.
Ce conclave, qui sera présidé par le président de AG de l’ONU, Abdulla Shahid, sera sanctionné par l’adoption d’une déclaration de progrès négociée au niveau intergouvernemental, a fait savoir la porte-parole du président de l’AG de l’ONU.
En vertu d’une résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 16 décembre 2018, les États membres ont convenu d’examiner les progrès réalisés aux niveaux local, national, régional et mondial dans la mise en Å“uvre du Pacte dans le cadre des Nations Unies grâce à une approche dirigée par les États et avec la participation de toutes les parties prenantes concernées.
Selon la résolution onusienne, le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières marque une étape importante dans l’histoire du dialogue mondial et de la coopération internationale concernant les migrations. Il fait fond sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et le Programme d’action d’Addis-Abeba, et tient compte de la Déclaration adoptée en octobre 2013 à l’issue du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement.
Le document établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant, qui repose sur les engagements convenus par les États membres dans la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants. Il favorise aussi la coopération internationale en matière de migration entre tous les acteurs compétents, sachant qu’aucun État ne peut gérer seul la question des migrations, et respecte la souveraineté des États et les obligations que leur fait le droit international.