L’annonce a été faite par le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lors de l’ouverture du segment de haut niveau de ce Sommet international.
Cette coalition regroupe les 27 États membres de l’Union européenne et 13 autres pays, dont le Maroc.
Elle « appelle à l’adoption cette année d’un traité ambitieux pour la préservation et l’usage durable de la biodiversité marine dans les zones au-delà des juridictions nationales », a précisé la présidente de la Commission européenne. « Nous sommes très proches mais nous devons donner de l’impulsion pour le conclure cette année », a-t-elle insisté.
L’initiative est soutenue par le Maroc, l’Australie, le Canada, le Chili, les Comores, l’Inde, Monaco, la Norvège, le Pérou, la République du Congo, Singapour, la Suisse et le Royaume-Uni, a précisé de son côté Emmanuel Macron.
Il s’agit « de conclure ces échanges et d’avancer pour avoir enfin les outils permettant de protéger ces eaux internationales qui sont trop souvent une zone de non-droit écologique », a souligné le président français.
Un traité sur la haute mer est négocié formellement sous l’égide de l’ONU depuis 2018, mais les discussions ont été interrompues par l’épidémie de la Covid-19. La quatrième et théoriquement dernière session de négociations est prévue en mars à New York.
Les négociations portent sur quatre domaines: la création d’aires marines protégées, les ressources génétiques marines et le partage de leurs avantages, la réalisation d’études d’impact environnementales, ainsi que le renforcement des capacités et les transferts de technologies notamment vers les pays en développement, mais des points sensibles restent à régler.
Lors d’un panel intitulé « protéger et restaurer les écosystèmes marins et promouvoir une pêche durable », dans le cadre du Segment de haut niveau du One Ocean Summit, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, qui représente le Maroc à cet évènement international d’envergure, a affirmé que l’instrument international pour la conservation et l’utilisation de la biodiversité au-delà des juridictions nationales en haute mer, évoqué par le président français, est fondamental parce qu’il « peut impacter directement les pays ».