« Il y a eu sept morts lorsque le véhicule a sauté sur une mine. Il s’agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires », recrutés par la Céni, a déclaré à des médias Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri.
Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de km de Niamey, zone dite « des trois frontières » entre Niger, Mali et Burkina Faso.
Cette embuscade intervient le jour de la tenue du second tour de la présidentielle pour élire le successeur de Mahamadou Issoufou.
Deux candidats sont en lice Bazoum Mohamed, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA, au pouvoir) et Mahamane Ousmane du Renouveau démocratique et républicain (RDR Tchanji, opposition).
Le favori Bazoum a récolté 39,3% des suffrages au premier tour, tandis que Ousmane est arrivé deuxième avec presque 17%.
Les bureaux de vote devraient fermer à 19 heures locales (18 GMT).
Le principal défi de ce second tour résidait dans sa tenue sur l’ensemble du territoire du pays en raison de l’insécurité sévissant à l’ouest avec des attaques de groupes terroristes affiliés à l’organisation « Etat islamique » et à l’est avec des attaques des extrémistes de Boko Haram.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déployé une mission de 140 observateurs.
Ces observateurs qui proviennent des Etats membres de la CEDEAO, de la Cour de Justice ainsi que du Parlement du bloc régional, ont pour mission de « veiller au bon déroulement du processus électoral en vue d’une élection libre, transparente et crédible », a déclaré, samedi Niamey, Namadi Sambo, ancien vice-président du Nigeria et chef de la délégation des observateurs de la CEDEAO.
Quelque 26.000 bureaux de vote ont été mis en place dans 16 circonscriptions électorales du pays.