« Nous partageons la profonde préoccupation exprimée par le Conseil de sécurité de l’Onu concernant les niveaux élevés de violence causés par l’offensive militaire des talibans, y compris les attaques contre des civils, et les informations faisant état d’autres violations graves des droits humains », a indiqué l’Alliance atlantique dans une déclaration.
« Les talibans doivent comprendre qu’ils ne seront jamais reconnus par la communauté internationale s’ils rejettent le processus politique et tentent de prendre le pouvoir par la force. Ils doivent cesser leurs attaques et participer de bonne foi aux pourparlers de paix », a souligné l’OTAN.
L’Alliance atlantique a ainsi plaidé pour un « processus de paix inclusif, dirigé par les Afghans et appartenant aux Afghans ».
Un tel processus de paix doit aboutir d’urgence à un cessez-le-feu et à un règlement politique mettant fin à la violence, respectant les droits humains des Afghans ainsi que l’Etat de droit, et garantissant que l’Afghanistan ne serve plus jamais de refuge aux terroristes, a-t-on ajouté.
Depuis le début du retrait des troupes internationales début mai, les talibans ne cessent de gagner du terrain en Afghanistan. S’emparant dernièrement de vastes territoires ruraux, ils dirigent désormais leurs offensives sur les grandes villes, encerclant plusieurs capitales provinciales.