Le Maroc en matière de lutte contre la désertification constitue une expérience singulière de réussite
Une délégation du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification (HCEFLCD) a présenté un exposé retraçant les grandes lignes du programme d’action national de lutte contre la désertification (PAN-LCD), mis en place en 2001, en tant que cadre stratégique d’intégration des plans et des programmes sectoriels dans le temps et dans l’espace.
Le PAN repose sur 4 piliers à savoir la lutte contre la pauvreté, le développement rural, l’atténuation des effets de la sécheresse et la protection des ressources naturelles, soulignent les responsable du haut commissariat, ajoutant que ce programme concerne également l’intensification des opérations de reboisement en passant de 20.000 hectares à 40.000 hectares par an.
Le plan décennal du Haut commissariat 2005-2014 vise , quand à lui, le reboisement de 500.000 ha à l’horizon 2014, selon la délégation du HCEFLCD, composée du directeur de la direction de la lutte contre la désertification et de la protection de la nature M. Mohamed Endichi, et du chef de service de la Coordination et de suivi de la Convention de lutte contre la désertification, M. Mohamed Ghanem.
Evoquant l’aménagement des bassins versants, la délégation marocaine a fait savoir que l’aménagement intégré des bassins versants constitue un enjeu stratégique dans la mesure où il vise la conservation des ressources naturelles en favorisant la promotion d’une gestion conservatoire des eaux et des sols à l’amont et la protection des infrastructures hydro-agricoles à l’aval, précisant que cette stratégie a permis de passer de 45.000 m3 à 180 000m3 actuellement.
Pour ce qui est de la stratégie de prévention des incendies de forêt, la délégation a soulevé que la superficie moyenne touchée par incendie est passée de 14 ha à 2,6 ha, et ce grâce aux mesures de prévention et de gestion des risques d’incendie.
Les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre la désertification (LCD) constituent une expérience singulière de réussite pouvant servir de modèle pour les autres pays, notamment africains, ont estimé les membres de la délégation marocaine.
Le conseil d’administration de l’Observatoire du Sahara et du Sahel avait procédé à l’évaluation de la stratégie 2010 de l’observatoire, l’approbation de toutes les mesures de redressement de l’OSS initiées depuis mai 2010 et la préparation du nouvel exercice budgétaire.
Organisation internationale créée en 1992 et dont le siège est à Tunis, l’OSS regroupe 22 pays d’Afrique du Nord, de l’Ouest et de l’Est et 5 pays du nord (Allemagne, France, Canada, Italie et suisse), des organisations régionales et internationales et de la société civile.
L’OSS a pour but de donner une nouvelle impulsion à la lutte contre la désertification et à l’atténuation des effets de la sécheresse, en offrant aux pays un espace d’échange d’expériences et la possibilité d’améliorer et d’harmoniser les procédures de collecte et de traitement de l’information.