Organisé par l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Dakhla et le Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab, ce congrès international se veut une plateforme de recherche scientifique interdisciplinaire sur l’économie et le management du désert et du Sahara (zones arides, semi-arides, sèches, oasis et zones rurales éloignées), en vue de contribuer à la bonne gouvernance et au développement durable des régions désertiques.
Ce congrès scientifique constitue également une occasion pour favoriser la coopération et le partenariat entre les pays désertiques dont l’Afrique, les pays du Golf, les États-Unis d’Amérique, la Chine, l’Australie et l’Inde, à même de promouvoir la connaissance du désert, les recommandations et études y afférents, indique un communiqué des organisateurs.
Il vise aussi à créer un environnement propice à l’échange d’expériences et d’expertises, autour des thèmes ayant trait à l’économie du désert et au management des régions arides, tels que les énergies renouvelables, la gestion de l’énergie, les mines et la gestion des ressources naturelles, ainsi que la biodiversité et les zones humides.
Plusieurs autres thématiques seront également débattues, telles que l’agriculture, l’aquaculture, la pêche, l’économie de la mer et l’économie (bleue) océanique, le transport et la logistique, la technologie et l’innovation et l’industrie du tourisme et du voyage, ainsi que le patrimoine culturel, matériel et immatériel.
« Cette manifestation scientifique internationale s’inscrit dans le sillage de l’engagement déterminé du Maroc envers sa profondeur africaine », ajoute la même source, notant que ledit engagement est édicté par des liens historiques, géographiques et culturels et se concrétise surtout dans les provinces du Sud du Maroc, qui constituent un trait d’union entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne.
« Malgré que ces provinces marocaines se situent en plein désert, elles ont connu un progrès considérable, en un temps record, grâce à la mise en place d’un certain nombre de stratégies de développement adaptées aux régions sahariennes, dont notamment le nouveau modèle de développement des provinces du Sud du Maroc », souligne le communiqué.
Grâce aux coopérations multilatérales africaines et internationales, les déserts et les zones arides du monde entier, notamment en Afrique (Sahara et Sahel), avec leurs riches façades maritimes, sont autant d’atouts favorables pour les méga-projets transsahariens et les infrastructures d’envergure, en l’occurrence le projet Desertec (Énergie propre et renouvelable), la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel, le projet « Trans Africa Pipeline, TAP » (l’Eau), l’initiative « Power Africa » et l’initiative « Desert to Power ».
Le 3ème congrès international sur l’économie du désert verra la participation d’éminentes personnalités internationales de différentes universités et instituts de recherche et une pléiade de professionnels et de décideurs politiques, ainsi que des organisations non gouvernementales et des représentants de la société civile.