Toutefois, ce recul est «en partie en trompe-l’œil», car un certain nombre de personnes ont renoncé à chercher un emploi à cause du second confinement.
« Au quatrième trimestre 2020, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du Travail (BIT), a atteint 2,4 millions de personnes en France (hors Mayotte), en baisse de 340.000 personnes. Sur le trimestre, le taux de chômage a reculé de 1,1 point, à 8,0 % de la population active, après un rebond de 2,0 points le trimestre précédent. Il est quasi stable (‒0,1 point) par rapport à son niveau d’avant-crise sanitaire au quatrième trimestre 2019 », a indiqué l’institut de la statistique dans un communiqué.
Selon l’Insee, la baisse du chômage provient d’abord de la hausse du taux d’emploi, lequel a continué de se redresser en moyenne sur le trimestre. « Mais, comme au deuxième trimestre, la baisse du chômage est aussi pour partie « en trompe-l’œil », car en raison du deuxième confinement (entre le 30 octobre et le 15 décembre), un nombre important de personnes ont basculé vers l’inactivité, faute notamment de pouvoir réaliser des recherches actives d’emploi dans les conditions habituelles », explique l’Institut.
Dans l’ensemble, le chômage a fortement reculé chez les 15-24 ans et un peu plus chez les femmes que les hommes. Son taux est désormais proche de celui d’avant la crise sanitaire. Au quatrième trimestre 2019, le chômage s’était établi à 8,1%.
Le gouvernement français s’est fixé pour objectif de ramener le taux de chômage à 7% d’ici 2022.