A partir de lundi, le masque, obligatoire depuis de nombreux mois dans les lieux publics fermés, ne sera plus imposé en intérieur, comme dans les commerces ou les administrations.
En revanche, il restera obligatoire dans les « transports collectifs de voyageurs » et les établissements de santé.
Le pass vaccinal sera aussi levé dans tous les établissements où il était exigé jusqu’ici comme les lieux de loisirs et de culture, les restaurants ou encore les salons.
Cependant, le pass sanitaire, qui implique la preuve d’une vaccination ou d’un test de dépistage négatif, restera en vigueur dans les établissements médicaux, comme les hôpitaux et les Ehpad, de même que l’obligation vaccinale qui s’applique aux soignants.
Pour accompagner les personnes les plus vulnérables dans ce retour à « la vie d’avant », le Premier ministre Jean Castex a annoncé, samedi, l’ouverture de la quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 aux personnes âgées de plus de 80 ans et qui « sont confrontées à une perte progressive de leur immunité ».
A l’école, le protocole sanitaire repasse au niveau 1, ce qui se traduit par la fin du port du masque en intérieur dans les établissements, de l’école élémentaire au lycée, aussi bien bien pour les élèves que les professeurs. Ce passage au niveau 1 permet également la pratique du sport sans restriction à l’intérieur.
Dans les entreprises, le 14 mars signe la fin du protocole sanitaire. Ce sont les entreprises et elles seules qui désormais détermineront (ou pas) leurs stratégies sur différentes questions pratiques comme le port du masque, les réunions, la cantine ou encore le télétravail, a annoncé la ministre du Travail Elisabeth Borne.
L’entrée en vigueur de ces mesures intervient alors que le pays enregistre un léger rebond des contaminations, mais les autorités sanitaires ne se montrent pas inquiètes, attribuant cette reprise de l’épidémie à un éventuel relâchement des populations, tout en appelant les Français à la prudence et continuer à respecter les gestes barrière.
La France, qui a connu une cinquième vague épidémique accompagnée d’une déferlante du variant Omicron, avait enregistré des records de contaminations ayant dépassé les 400.000 cas quotidiens au plus fort de cette vague.