Fès : Distribution de 25.000 quintaux d’orge subventionnée pour soutenir les éleveurs Société et Région
La direction provinciale de l’Agriculture (DPA) de Fès (Maroc) a procédé à la distribution, depuis la mi-janvier, de 25.000 quintaux d’orge subventionnée dans le cadre du programme d’aide au bétail visant à soutenir les éleveurs face au manque de précipitations lors de l’actuelle saison agricole.
Cette opération vient s’ajouter aux 15.000 quintaux d’orge subventionnée distribuées au cours de la première tranche de la saison agricole, indique la Direction Provinciale de l’Agriculture dans un communiqué.
Au total, 1043 éleveurs de la préfecture de Fès et de la province de Moulay Yacoub ont bénéficié de cet appui qui leur permet d’acquérir l’orge au prix subventionné de 200 dirhams le quintal.
La quantité individuelle maximale autorisée a été augmentée par le ministère de l’Agriculture à 24 quintaux par éleveur, contre 16 quintaux habituellement, précise la même source. Cette mesure permet aux éleveurs de disposer de 30 sacs d’orge de 80 kg chacun pour l’alimentation du bétail.
Le manque de précipitations a impacté négativement la croissance des cultures et le couvert végétal des pâturages, principale source d’alimentation du bétail, explique la DPA. La distribution d’orge subventionnée vise ainsi à alléger le fardeau financier des éleveurs avant la période de mises bas et d’engraissement des moutons pour l’Aïd Al-Adha.
Il est à noter que la DPA compte poursuivre le soutien des agriculteurs en programmant la distribution d’autres quantités d’orge subventionnée en fonction des besoins des agriculteurs de la préfecture, notant que le prix de distribution de l’orge subventionnée a été fixé à 2 dhs le kg pour une quantité maximale de 24 quintaux par bénéficiaire.
Soutenant plusieurs filières agricoles, la direction suit le programme gouvernemental d’atténuation des effets de la sécheresse. Elle subventionne ainsi les prix de certains intrants clés comme les semences et les engrais, permettant aux agriculteurs de réduire les coûts de production des fruits et légumes.
Grâce à ces mesures, les capacités de résilience du secteur agricole régional face au déficit pluviométrique s’en trouvent renforcées. La mobilisation se poursuit également sur le terrain à travers l’accompagnement des professionnels dans l’adaptation de leurs pratiques culturales pour faire face au stress hydrique.