Cette démarche a été adoptée quelques jours avant la date butoir fixée par la Commission européenne, qui a appelé Madrid à adopter cette démarche avant fin 2021.
Cette réforme « constitue un accomplissement dans notre législation », a estimé le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, se réjouissant d’un « nouveau cadre de relations sociales pour garantir le présent et le futur des travailleurs et des travailleuses ».
« Il y a des jeunes et des femmes, je le souligne, qui ne savent pas ce que c’est qu’un contrat digne de ce nom et à présent nous leur donnons l’opportunité de briser ce modèle et d’en finir avec le piège de la précarité », a, de son côté, déclaré la ministre du Travail, Yolanda Díaz, lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres.
Cette réforme permettra de mettre fin à « ce qui nous rendait singulièrement différents dans l’Union européenne », a-t-elle dit.
Le gouvernement de Pedro Sánchez et les partenaires sociaux étaient engagés dans une véritable course contre la montre pour adopter cette réforme, car la Commission européenne réclamait pour la fin de l’année cette réforme en échange du méga-plan de relance européen, dont l’Espagne doit être l’un des principaux bénéficiaires avec 140 milliards d’euros.