"L’administration des affaires du pays, confiée provisoirement à l’armée, sera transférée d’une manière pacifique aux politiciens dans l’objectif de préserver l’Etat civil et la démocratie et instaurer les institutions législatives dans le cadre d’un scrutin libre et transparent", a dit le groupe, interdit depuis 1954, mais qui présente aux élections des candidats en tant qu’indépendants.
Dans des déclarations publiées sur son site, le groupe a relevé que les Egyptiens, Musulmans et Chrétiens, ont pu retrouver leur liberté, faisant état de 30.000 détenus parmi ses membres au cours de la dernière décennie.
Le guide de la confrérie a qualifié d’"infondées" les analyses présentant le groupe comme une partie qui voulait récupérer la révolution, soulignant que "l’épouvantail des Frères musulmans n’existe plus".
Lors des premières élections supervisées par la justice en 2000, les Frères se sont assurés 17 sièges, pour poursuivre leur montée en flèche en 2005 avec 88 élus.
Dès le déclenchement des manifestations en Egypte, les "Frères musulmans" ont déclaré qu’ils ne se présenteront pas aux prochaines élections présidentielles en Egypte, prévues en septembre prochain.