Avec un effectif de 40 personnes, cet organe transitoire a pour mission de définir les grandes orientations de la transition sur les questions de paix, de stabilité et de sécurité nationale. Il est composé de quatre commissions à savoir la commission de la lutte contre le terrorisme et le rétablissement de l’intégrité, la commission chargée de l’action humanitaire, la commission chargée de la refondation de l’État et la commission chargée de la cohésion sociale et de la réconciliation.
L’organe de la transition a également pour rôle d’assurer le suivi de la mise en œuvre des objectifs stratégiques de la transition.
Il s’agit notamment de définir les grandes orientations et les stratégies pour la formulation et la mise en œuvre des politiques en matière de réconciliation nationale, suivre et évaluer la mise en œuvre des missions de la transition, formuler des recommandations aux institutions, organismes ou toute institution publique ou privée dans le cadre de ses domaines d’attribution.
Le Conseil d’orientation et de suivi de la transition comprend, entre autres, le directoire présidé par le président de la transition au Burkina Faso, l’Assemblée plénière, les commissions et un secrétariat permanent.
Dans le fonctionnement de cette institution rattachée à la présidence du Burkina Faso, les travaux se dérouleront sous forme de sessions à raison d’une session ordinaire par trimestre.
« La tâche qui vous incombe est immense », a lancé le président de la transition aux nouveaux élus.
« Votre apport permettra, de façon durable, de dépouiller notre pays des tares qu’il traine depuis plusieurs années », a t-il poursuivi, ajoutant que « leur apport constituera la boussole qui guidera la transition pour arriver à bon port ».