L’Union européenne a décidé, le 27 mars 2020, d’appuyer le budget du Maroc immédiatement à hauteur de 150 millions d’euros, dédiés aux besoins du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie Covid-19, créé à l’initiative du roi Mohammed VI.
L’UE entreprendra également de réorienter 300 millions d’euros des fonds alloués au Maroc vers la réponse à la pandémie en accélérant leur mobilisation pour répondre aux besoins budgétaires exceptionnels du Royaume.
Le Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, Oliver Varhelyi, s’est félicité de « ce s mesures fortes et nécessaires, adoptées avec promptitude par le Royaume» pour faire face à la propagation de la pandémie de coronavirus et à ses effets.
Dans un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le commissaire Varhelyi a fait part de la disposition de l’Union européenne « à accompagner le Maroc dans ses efforts sanitaires, économiques et sociaux, à travers plusieurs actions ».
Depuis le déclenchement de la pandémie du nouveau coronavirus, médias et décideurs européens ont salué le Maroc pour sa grande proactivité dans la gestion de cette crise sanitaire planétaire.
Outre la fermeture de son espace aérien et de ses frontières terrestres, décidée de commun accord avec les pays européens concernés, et l’installation d’un état d’urgence sanitaire, de nouvelles mesures internes ont été prises pour protéger les citoyens et préparer l’économie nationale à gérer l’impact de la pandémie, avec à la clé le lancement sur hautes instructions du roi d’un fonds spécial dédié à la gestion de cette pandémie. Très vite, les apports institutionnels et privés et les dons de particuliers ont dépassé toutes les prévisions et les espérances.
Le Royaume a également mobilisé plus de 2,7% de son PIB à la lutte contre cette pandémie. Même anticipation en ce qui concerne le traitement thérapeutique de ce virus. Les autorités médicales, les experts et spécialistes de tous bords, ont pris les devants et vite adopté le traitement à la chloroquine, loin des polémiques qui ont fortement agité le petit monde des experts en Europe notamment en France.
Le comité technique et scientifique mis en place à cet effet, réunissant les experts marocains, a rapidement dressé des protocoles thérapeutiques précis avec des résultats avérés sur la base de ce médicament antipaludéen, associé à d’autres molécules.