Ainsi, quatre accusés ont été condamnés à mort et deux autres ont écopé de la prison à perpétuité, alors que des peines allant de deux à 120 ans de prison ont été prononcées à l’encontre d’autres inculpés, a annoncé mercredi un magistrat du pôle judiciaire antiterroriste, lors d’un point de presse diffusé par la chaine de télévision nationale.
Au total, 23 personnes avaient été inculpées pour l’assassinat dans sa voiture et devant son domicile le 6 février 2013 de cet avocat de 48 ans, comptant parmi les figures de l’opposition tunisienne à l’époque.
L’assassinat de Chokri Belaïd ainsi que celui, six mois plus tard, du député Mohamed Brahmi, une autre figure de l’opposition, ont secoué la Tunisie, provoquant au passage une profonde crise politique et des grandes manifestations dans la rue.
Les familles et la défense des deux opposants tués ont accusé régulièrement des partis politiques et certains juges de faire obstacle à la recherche de la vérité pour protéger les coupables.