Bruno Le Maire rejoint ainsi la liste de plusieurs figures de la Macronie confrontées à des démêlés judiciaires dans d’autres dossiers, dont le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, le ministre de la justice, Éric Dupond-Moretti, ou encore le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.
D’après la presse de l’hexagone, il serait question de dettes non payées à des prestataires, et qui pourraient constituer un financement illégal de campagne.
La Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la police judiciaire parisienne doit déterminer si des dons illégaux ont été faits au travers de factures de prestataires non réglées par le microparti de Bruno Le Maire, numéro 2 du gouvernement d’Emmanuel Macron, qui avait récolté 2 millions d’euros pour la primaire de la droite de 2016, indiquent les médias.
L’enquête a été ouverte pour «participation au financement d’un parti politique par une personne morale par dons ou fourniture d’avantages à un prix inférieur à ceux habituellement pratiqués» et pour «acceptation par le parti politique de ces mêmes avantages», a indiqué le parquet, cité par les médias.
Ces infractions sont passibles de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende, explique-t-on.
Bruno Le Maire était arrivé en cinquième position de la primaire de la droite, avec 2,4% des voix, et malgré des appels aux dons, il avait eu du mal à éponger ses dettes pour ce microparti, mis en sommeil après les échéances électorales de 2022.
Il avait été reconduit en mai 2022 à la tête de Bercy, qu’il a dirigé pendant le premier mandat de l’actuel chef de l’État.