L’accord signé par l’Ukraine, la Russie, la Turquie et les Nations unies est « une étape critique dans les efforts pour surmonter l’insécurité alimentaire globale », en raison de la guerre, souligne le haut représentant de l’UE, dans une déclaration officielle publiée en ligne.
Josep Borrel a, toutefois, estimé que « le succès de cet accord dépendra de son implémentation rapide et de la bonne foi » des parties.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a salué, de son côté, le rôle joué par les Nations unies pour parvenir à un accord ainsi que l' »implication » de la Turquie.
« Nous continuerons à soutenir l’Ukraine et (le président ukrainien Volodymyr) Zelensky », a-t-il écrit sur tweeter, insistant lui aussi sur l’importance de suivre de près la mise en place de l’accord.
En lien avec la crise alimentaire engendrée par la guerre en Ukraine, la Commission européenne a proposé vendredi des mesures temporaires qui devraient permettre d’augmenter la production céréalière à l’intérieur de l’UE, pour autant qu’elle soit destinée à l’alimentation humaine.
L’exécutif européen a estimé « à 1,5 million d’hectares la surface qui pourrait être remise en production par rapport à aujourd’hui », via des dérogations temporaires à certaines normes d’utilisation des sols, notamment celles dites BCAE (Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales), qui règlent entre autres la rotation des cultures et la part de terres laissées en jachère pour les agriculteurs bénéficiant de la Politique Agricole Commune (PAC).
La dérogation proposée par la Commission serait valable pour 2023, année où entre en vigueur la nouvelle PAC.