Dans sa dernière note de conjoncture, publiée la semaine dernière, l’institut tablait sur une inflation à 5,9% pour le même mois.
En mai, les prix à la consommation avaient déjà atteint un pic à 5,2%, «après 4,8% en avril», selon les statisticiens de l’Insee, le plus haut niveau depuis les années 1980.
Dans le détail, ce mois-ci, la flambée de l’inflation est dûe à «une accélération des prix de l’énergie et de l’alimentation», précise la note.
Sur un an les prix de l’énergie ont affiché leur plus forte hausse depuis des décennies en bondissant de 33,1%, portés par l’explosion des prix à la pompe.
Les prix de l’alimentation ont suivi la même tendance avec une augmentation de 5,7% en glissement annuel, au plus haut depuis juillet 2008.
La situation ne devrait pas s’améliorer avant plusieurs mois, l’Insee s’attendant à une accélération de l’inflation à «un peu moins de 7% en septembre», avant une stabilisation d’ici la fin de l’année, entre 6,5% et 7%.
En moyenne, l’institut table sur un taux à 5,5% pour 2022, contre 5,6% selon la Banque de France.
Le gouvernement doit présenter prochainement à l’Assemblée nationale une série de mesures visant à sauvegarder le pouvoir d’achat des Français.