Ces mesures, qui s’inscrivent dans l’objectif de freiner la propagation de l’épidémie de coronavirus, « visent à adapter le dispositif de protection et de prévention en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique », selon un communiqué des services du Premier ministre algérien.
La mesure de confinement partiel à domicile de 20h00 jusqu’au lendemain à 05h00 est applicable pour 34 wilayas, dont Tlemcen, Tizi-Ouzou, Alger, Constantine et Tindouf.
Dans ces régions, plusieurs activités resteront suspendues, notamment les salles omnisports et les salles de sport, les lieux de plaisance, de détente, les espaces récréatifs et de loisirs et les plages, les maisons de jeunes et les centres culturels.
Certains commerces devront cesser toute activité à partir de dix neuf heures, notamment le commerce des appareils électroménagers, le commerce d’articles ménagers, le commerce de literies et tissus d’ameublement, le commerce d’articles de sport, le commerce de jeux et de jouets, les lieux de concentration de commerces, les salons de coiffure et les cafés et restaurations.
Les marchés de vente des véhicules d’occasion seront fermés au niveau de l’ensemble du territoire national, selon la même source.
Les autorités algériennes ont également interdit tout type de rassemblement de personnes et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages, ainsi que les réunions et assemblées générales organisées par certaines institutions.
Plus de 93.930 cas positifs au Covid-19 ont été officiellement recensés depuis le début de l’épidémie en février dernier en Algérie, alors que le nombre de décès dus au coronavirus continue de s’accroître.
Pourtant, le discours officiel algérien sur l’acquisition du vaccin contre l’épidémie de coronavirus a changé depuis l’été dernier. Alors que l’Algérie annonçait être parmi les premiers pays à se procurer le vaccin, le ministre de la Santé vient d’indiquer que son pays pourrait être l’un des derniers pays à lancer une campagne de vaccination contre le Covid-19.
Le président du syndicat des praticiens de santé publique, Lyes Merabet, a expliqué cette attitude par un retard technologique.
« Lorsqu’on est tributaire des autres par rapport à un produit ou une technologie, il est tout à fait compréhensible qu’on soit dans l’attente ou dans l’expectative « , a-t-il dit.
Pendant ce temps, plusieurs pays ont annoncé leur choix de vaccin, alors que d’autres ont déjà entamé la vaccination.